Notre protection sociale, basée sur les modèles de travail salarié, de famille traditionnelle et un besoin de croissance économique perpétuelle, est en décalage avec les évolutions de notre société et ne tient pas compte des limites écologiques de notre planète.

Familles recomposées, colocation, habitat intergénérationnel, habitat solidaire,…. ces nouvelles formes se sont multipliées. Mais notre système de protection sociale ne s’est que timidement adapté.

Le monde du travail rencontre lui aussi de profondes mutations : automatisation des tâches, délocalisation, hybridation des statuts et des parcours, activités complémentaires, impact du numérique et de la robotisation, etc.

Face à ces changements, il est temps de passer à un modèle de protection sociale plus solidaire et plus durable. Parmi les propositions sur la table pour repenser nos solidarités, il en est une particulièrement audacieuse qui suscite de nombreux débats : le revenu de base, inconditionnel, individuel et universel, qui garantit à chacun un revenu, quelle que soit sa situation professionnelle ou familiale.

Lors de cet Ecolab, ouvert à tous, cette idée a été débattue, avec passion, par de nombreux intervenants, du monde politique et de la société civile. Le débat s’articulait principalement autour d’une proposition émise par Philippe Defeyt, ancien Président du CPAS de Namur, qui consiste à offrir un revenu de base de 600€ à tous et à chacun. Sur base de cette proposition, de nombreuses personnalités ont pu se prononcer, comme par exemple Marie-Hélène Ska (CSC), Paul Magnette (PS) ou Georges-Louis Bouchez (MR).

Plus d’informations sont disponibles sur le site d’Ecolo.

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