Dans notre commune, Ecolo incarne la ténacité, la stabilité et offre une vision qui correspond manifestement aux aspirations d’un nombre d’habitant·es toujours plus grand. Tout cela a commencé au début des années ’80. En octobre 1982, dans une série de communes du Brabant wallon, de Wallonie et de Bruxelles, une foule de jeunes (et de moins jeunes) idéalistes décident de se lancer en politique sous la bannière Ecolo, un nouveau mouvement politique fondé 2 ans plus tôt. Ce qui rassemble toutes ces personnes, c’est la certitude que la classe politique en place à l’époque ne répond pas –ou si mal- aux enjeux qui apparaissent pourtant déjà cruciaux à l’époque : la démocratie, l’égalité femme/homme, la protection de la Nature, la défense de la Paix, la justice sociale, le danger de l’énergie nucléaire et de ses déchets, un aménagement du territoire intelligent…. A Court-Saint-Etienne aussi, cette volonté est bien présente en 1982 (comme aujourd’hui encore). A l’époque, le Bourgmestre, Jean Goblet d’Alviella, le père du bourgmestre actuel, est mandataire communal depuis 18 ans ; il est par ailleurs président du Conseil international de la Chasse. L’usine Henricot, fleuron de la sidérurgie wallonne, est déjà en déclin ; elle fermera ses portes deux ans plus tard. Le train roule encore sur la ligne 141 (le RAVeL actuel), mais seulement jusqu’à la sucrerie de Genappe. La liste Ecolo va recueillir près de 9% des votes. Elle obtient son premier élu au conseil communal : Stéphane Weynant, un jeune étudiant en droit qui quittera la commune peu après et cédera son mandat à Tim Kairet. Tim restera mandataire de nombreuses années et animera le Groupe local avec passion, conviction et enthousiasme. En 40 ans, ce sont ainsi plusieurs dizaines de mandataires Ecolo qui ont siégé sur les bancs communaux et du CPAS. Qu’ils et elles nous pardonnent de ne pas les citer toutes et tous.