Les haies, véritables réservoirs de biodiversité

Publié le 16 novembre 2022
Rédigé par 
la Rédac Ecolo Court

Disparues de nos campagnes pour faciliter le travail agricole, les haies sont aujourd’hui remises à l’honneur pour leurs multiples vertus.

Elles doivent donc faire l’objet de toute notre attention et être protégées si on veut éviter que le rouleau compresseur économique ne les fasse disparaître. En effet, les haies qui bordent les jardins, les sentiers et les prairies peuvent jouer un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes pour autant qu’elles soient constituées de variétés indigènes (noisetiers, charmes, pruneliers, aubépines, viornes, églantiers …) qu’on laisse se déployer et dont on évite toute taille entre les mois d’avril et juillet. Dans ces conditions, au fil des saisons, elles peuvent abriter et nourrir des oiseaux, accueillir de nombreux insectes pollinisateurs et d’autres qui se régalent de ravageurs comme les pucerons. À leur pied, champignons, mousses, lichens et autres plantes sauvages se développent avec bonheur tandis que grenouilles et hérissons s’y réfugient. Au-delà de cette fonction d’accueil et de développement d’une variété d’espèces végétales et animales, les haies peuvent contribuer au maillage écologique en servant de liaisons entre des espaces naturels plus vastes comme les vergers, les zones humides et les forêts. Ces couloirs verts sont indispensables à la dissémination et la migration des oiseaux, mammifères, insectes et plantes… C’est dans cette perspective qu’il est le plus opportun d’envisager les nouvelles plantations. Au-delà d’être des réservoirs de biodiversité indispensables à l’équilibre global des espèces, les haies protègent du vent, elles absorbent l’eau et servent de rempart aux coulées de boue ; elles offrent de l’ombrage aux bestiaux et aux promeneurs. Protéger et développer les haies et les bocages privés ou publics sont de la responsabilité tant des citoyen·nes que des femmes et hommes politiques. Le Groupe Ecolo de Court-Saint-Etienne se bat pour que ce véritable patrimoine écologique soit préservé, pour que l’énergie politique se focalise sur les besoins de ses habitant·es et leur cadre de vie.