23/08/22 - De l'attaque ad hominem...

Publié le 30 septembre 2022
Rédigé par 
la Rédac Ecolo Court

Le compte-rendu de ce conseil communal est court… et tardif. D’abord car les conditions étriquées du conseil communal dans la petite salle du conseil empêche de prendre des notes posément. Ensuite surtout parce que le ton adopté par le bourgmestre, vindicatif et n’hésitant pas à user d’attaques ad hominem, nous a poussés à  prendre d’abord un peu de recul.

Deux points à relever toutefois :

  • La Commune a acquis deux terrains à Beaurieux, attenant à la Chapelle, rue du Grand Philippe, et envisage de transformer tout cet espace en une place de quartier. Nous nous en réjouissons. Contrairement aux attaques personnelles auxquelles Anne Chevalier a dû faire face, nous n’avons rien contre ce projet, que du contraire. Nous sommes par contre dubitatifs sur la qualité du dossier soumis à la Région wallonne pour faire financer le projet dans le cadre de l’appel à projets « Cœur de village » car tous les critères ne sont pas rencontrés. Par contre, le centre de Court, avec la place Baudouin 1er répondait bien mieux aux critères de la Région. Tant mieux pour Beaurieux si la Région retient le projet, et tant mieux si la majorité décide de le poursuivre même sans financement externe ! Mais dommage de ne pas veiller à maximiser les chances de la Commune en accordant l’attention nécessaire à tous les critères.
  • Autre sujet, même type de problème. Dans le cadre des subsides liés au « Plan d’investissement Wallonie cyclable », la Commune a introduit un projet de liaison continue et sécurisée du mieux possible depuis le centre de Court jusqu’au rond-point en haut de la Rue de Mont-Saint-Guibert à proximité du Collège des Hayeffes. Mais, au détour d’une interpellation, nous avons découvert que le Collège communal a modifié le projet en dernière minute et décidé de ne pas réaliser les 100 derniers mètres d’aménagement prévu. Nul ne sait si cela a clairement été communiqué à la Région wallonne… Nous avons déploré ce fait et expliqué que le premier critère pour des cyclistes (et leurs parents dans le cas d’un trajet vers l’école) est la continuité de la sécurisation. Ainsi amputé, c’est l’entièreté de l’investissement qui perd donc son intérêt. Réponse laconique du bourgmestre « les jeunes peuvent bien se casser le cul (sic !) 150 mètres sur des pavés ». Dont acte de la manière dont la mobilité alternative est envisagée de manière sérieuse et cohérente à Court-Saint-Étienne.