Comme chaque mois, après la diffusion « live » le jour-même (et nous veillerons à bien améliorer l’audio pour le prochain conseil), nous vous proposons un visionage accéléré du thriller toujours un peu long de Court-Saint-Etienne (« seulement » 1h35 cette fois-ci). Les recommendations des chroniqueurs Ecolo.

Pas de coup de cœur

Car en effet ce mois-ci aucune avancée n’était vraiment remarquable…

Le coup dans l’eau

La majorité a proposé la motion zéro plastique que le MR pousse un peu partout (cela se passe à 19:50, désolé pour la mauvaise qualité audio lors de cette très courte intervention). L’idée est que la commune « fasse de son mieux pour limiter le plastique ». Nous ne sommes bien entendu pas contre, mais cela nous semble fort léger. Raison pour laquelle Sarah-Lou propose d’engager la commune sur le « Zéro déchets » (visible à  38:30) ce qui signifie de baisser le volume total des déchets de Court, pour être sous les 100 kilos en moyenne par habitant par an (aujourd’hui nous en sommes à 144 kg). Trop ambitieux visiblement pour une majorité frileuse qui ne se voit pas être pionnière et préfèrera sans doute être l’avant dernière des 262 communes wallonnes à s’atteler à cette problématique.

Le coup de pédale: subsides à la mobilité douce

Le conseil unanime a soutenu la proposition de l’échevin de la mobilité (23:15) de soutenir financièrement l’acquisition par les familles de différents types de vélo, notamment électriques. Chouette coup de pouce pour ceux qui veulent (et peuvent se permettre) de se lancer dans cette aventure-là. Il n’en reste pas moins qu’il y aurait plus de cyclistes si chacun·e se sentait plus en sécurité sur des sites réservés. Nous reviendrons avec des propositions sur cet aspect qu’il est grand temps de structurer pour les six ans à venir.

Le coup de gaz

Même approche “prudentielle”, où “as ususal” du côté de l’urbanisme: ayant suivi cela de près via la CCATM, Michel a posé la question (1h12:50) des choix contraints par le permis de bâtir du Val de Croix. Les réponses étaient à tout le moins légalistes, la commune « ne pouvant imposer à un promoteur plus que le strict minium de la loi ». Ainsi, la facture de chauffage sera reportée sur les personnes qui achèteront en 2021 des habitats conçus selon les normes pré-2021 et se retrouveront tous à payer chaque mois leur consommation de gaz fossile. Mais puisqu’on nous dit qu’on « ne peut pas faire autrement », laissons les générations futures se dépêtrer toutes seules…

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