Conseil Conjoint

Le Conseil communal était précédé du Conseil conjoint Commune-CPAS. Ce conseil doit obligatoirement avoir lieu chaque année, même si à Court il est régulièrement oublié ou postposé Cette réunion est l’occasion de débattre publiquement de la politique sociale menée dans la commune.

A cet égard, outre le fait que la Commune a « oublié » d’en faire la publicité publique normale (en en informant notamment la population 7 jours à l’avance sur les différents canaux de communication, comme pour les conseils communaux), la manière de l’organiser nous a laissés songeurs : 1 seule heure pour faire le point sur une année de fonctionnement, et prendre connaissance de 3 rapports.

Si vous ajoutez à cela que le président de CPAS a pris plus de 45 minutes pour exposer son point de vue sur les différents rapports en question, autant dire qu’en ajoutant les commentaires du bourgmestre, il ne restait plus aucune place pour les questions, ni pour l’expression d’un autre son de cloche, bref pour un véritable débat. Une occasion manquée, donc.

Conseil Communal

Venait ensuite le Conseil communal.

Le gros dossier consistait en l’approbation du projet d’ouverture de voiries de la suite de Court-Village. 24 courriers de commentaires sont parvenus à la Commune dans le cadre de l’enquête publique sur ce projet de 2e phase de Court Village. Pour la majorité, inutile d’examiner ces critiques, ces remarques et ces propositions de modification du projet reçus de citoyen·es pour avancer vers le projet soumis par le promoteur, en approuvant le tracé des nouvelles voiries. Nous le regrettons car ce faisant la majorité a figé les options souhaitées par le promoteur sans s’assurer d’une bonne prise en compte des remarques, ni d’un dialogue avec d’autres acteurs de la mobilité. Voilà donc les voiries de toute cette future partie du centre de Court définitivement arrêtées, principalement autour des parkings voitures qui eux sont bien précisés.

Émue, Anne Chevalier est également intervenue à propos de la destruction de la haie qui longeait le sentier 51 sur près de 400 mètres au Val dit d’Eugène (plus connu sous le nom de « Val de Croix » jusqu’il y a peu). « Comment justifier cet acte alors qu’on clame par ailleurs la nécessité de préserver la biodiversité et le caractère rural de la commune ? » L’attention des autorités avait été attirée sur la nécessité que ce maillon du réseau écologique communal soit bien préservé dans le cadre du projet d’urbanisation de cette zone (pour rappel, Ecolo est le seul groupe politique à s’être opposé à l’urbanisation de cette zone de réserve foncière, qui était cultivée).  Réponse de la majorité : nous n’avons pas été assez attentifs. On va essayer que le promoteur replante quelque chose… En attendant, le mal est fait et les promeneurs du sentier 51 n’ont que leurs yeux pour pleurer ce triste et lamentable spectacle.